COVID-19, un an après : retour sur la mobilisation du CNRS en Côte d'Azur

COVID-19

Le CNRS a pesé dans la recherche pluridisciplinaire mondiale autour du COVID-19 et a permis d’éclairer les décisions publiques. Plus d'un an après le début de la crise sanitaire, le CNRS revient sur certains projets de recherche des laboratoires ainsi que sur les actions de communication – articles, podcasts, vidéos, listes d’experts et expertes – mises en œuvre pour accompagner la compréhension de cette période particulière.

« Face aux questions suscitées par la crise, la richesse du CNRS est d’avoir des experts et expertes dans tous les domaines », assure Alain Schuhl, directeur général délégué à la science du CNRS. Dès les premiers jours, l’organisme a ainsi mobilisé toutes ses disciplines, ses ressources et instruments pour apporter des pistes sur les crises liées à une pandémie en constante évolution. En accompagnant et finançant des études inédites, en organisant les communautés, il s’est efforcé de former une première ligne de défense scientifique, en France comme dans les International Research Laboratories à l’étranger, et de guider les prises de décision.

Lire l'article publié dans le CNRS Info

Parallèlement, l'ANR a publié le panorama [pdf] des projets de recherche financés de mars 2020 à janvier 2021.
 

Découvrez les projets de recherche en Côte d'Azur ainsi que les actions menées au CNRS en délégation Côte d'Azur.

Projet de recherche du CNRS soutenu par l'ANR en Côte d'Azur

Caractérisation de la réponse immunitaire chez les patients infectés par SARS-CoV-2

Étude de la Réponse Immunitaire au cours de l’infection à Covid-19 – CovImmune

Appel à projets ANR : Flash Covid - Financé par la région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Coordinateur : Barbara Seitz-Polski, Unité de Recherche Clinique de la Côte d’Azur – Université Côte d’Azur / Nice
Barbara Seitz-Polsk est enseignante-chercheure à l'
Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire - IPMC (CNRS-Université Côte d'Azur)

Le suivi des cytokines médiatrices de la réponse immuni-taire est étudié dans le projet CovImmune afin de mettre en évidence des différences de profils cytokiniques chez des sujets exposés ou infectés par le SARS-CoV-2 pouvant prédire leur risque de développer une forme grave.

Focus sur les recherches locales

ESPACE

  • Avec l’appui de l’Observatoire Hommes-Milieux Littoral Méditerranéen (OHM-LM), le laboratoire ESPACE -Etudes des structures, des processus d'adaptation et des changements de l'espace- (Aix-Marseille Université, Avignon Université, CNRS, Université Côte d’Azur) mènera cet été une enquête de terrain dans quatre grandes villes littorales méditerranéennes pour évaluer les effets de la COVID-19 sur les pratiques et la fréquentation des plages.

GREDEG

iBV- ICN

ICN

  • L’équipe Smart Spectra en finale du concours « XPRIZE Rapid Covid Testing ». Ce concours mondial, qui a enregistré plus de 700 participants du monde entier, vise à apporter des solutions de dépistage faciles, rapides, bon marché et fréquentes pour lutter contre la pandémie. L'équipe Smart Spectra rassemble une équipe mondiale, dont fait partie Rachid Benhida, directeur de recherche CNRS à l'ICN (CNRS-Université Côte d'Azur), et se retrouve en finale du concours « XPRIZE Rapid Covid Testing ». Lire l'article d'Université Côte d'azur et voir l'interview de Rachid Benhida
  • Un Consortium mondial pour la recherche chémosensorielle (ou GCCR) pour comprendre le phénomène de la perte de l’odorat et du goût chez certains patients atteints du COVID-19 a été crée. Il est coordonné en France par un enseignant-chercheur de l’Université Côte d’Azur à l’Institut de Chimie de Nice (CNRS-Université Côte d'Azur). Ce Consortium lance une grande enquête internationale sous forme d’un court questionnaire (disponible en plus de 20 langues) à destination des malades ou anciens malades du Covid-19. Sont également impliqués dans le GCCR : le Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS-Inserm-Université Claude Bernard-Université Jean Monnet), le Centre des sciences du goût et de l'alimentation (CNRS-Inrae-Université de Bourgogne-Agrosup Dijon) et le laboratoire Anthropologie moléculaire et imagerie de synthèse (CNRS-Université Toulouse III – Paul Sabatier). Lire le communiqué de presse CNRS
  • Test d’un kit olfactif pour détecter précocement le covid19 ou les maladies neurodégénératives. Afin d’évaluer la perte de l’odorat, une équipe de recherche de l’Institut de Chimie de Nice (CNRS-Université Côte d'Azur) a mis au point un kit olfactif basé sur des bandelettes de papier odorisées. Un premier déploiement de ce test a eu lieu sur la promenade des anglais le jeudi 16 juillet pour tester le kit auprès des passants. Lire le communiqué de presse de l'Université Côte d'Azur. Une première enquête avait eu lieu en avril dernier.
  • Des scientifiques de l'Institut de Chimie de Nice (CNRS-Université Côte d'Azur) ont publié les résultats de leur questionnaire, lancé par un consortium international pour décrire les symptômes perceptifs de différentes maladies respiratoires, dont le Covid-19 dans la revue Chemical Senses. Lire l'actualité de l'ICN  : "Le Covid-19 affecte à la fois l’odorat et le goût"
  • Des scientifiques de l'Institut de Chimie de Nice et du CHU de Nice ont proposé de réaliser un test de dépistage olfactif en complément du test de dépistage de la Covid-19. Ce projet de dépistage de la maladie par ses symptômes sur la performance olfactive s'est effectué au Palais des Expositions à Nice en octobre.

IPMC

  • Veolia et l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC) de Sophia-Antipolis  (CNRS-Université Côte d’Azur) collaborent dans le séquençage des variants du SARS-CoV-2 dans les eaux usées. Les premiers résultats d’analyse obtenus fournissent une vue instantanée très précise des différentes mutations du virus présentes sur un large territoire. Ces données mettent notamment en évidence l’incidence du variant britannique dans les eaux usées et sont en ligne avec celles de Santé Publique France, selon lesquelles 1 à 2 % de variants sont actuellement diagnostiqués parmi tous les cas de COVID-19 à l’échelle nationale. Lire le communiqué de presse
  • Des chercheurs impliqués dans la recherche sur la réponse immunitaire au virus du Covid-19. Le Pr. Philippe Blancou, immunologue et virologue à l'IPMC (CNRS-Université Côte d'Azur), travaille avec d'une part avec Cecil Czerkinsky, directeur de recherche INSERM et d'autre part en étroite collaboration avec le CHU de Nice sur les spécificités de la réponse immunitaire au virus SARS-CoV-2. Ils expliquent où en sont les connaissances des chercheurs et quelles perspectives se dessinent pour espérer développer une immunité contre la maladie. L'équipe a déjà répondu à trois appels à projet dédiés au COVID-19. Lire l'article sur le site Université Côte d'Azur.
  • Une équipe de chercheurs, dont Pascal Barbry, directeur de recherche CNRS, Sylvie Leroy, enseignante-chercheure et Laure-Emmanuelle Zaragosi, chargée de recherche INSERM à l'IPMC (CNRS-Université Côte d'Azur), a publié un article intitulé : "SARS-CoV-2 entry factors are highly expressed in nasal epithelial cells together with innate immune genes". Cette découverte met en exergue les points d'entrée pour le SRAS-CoV-2 lors d’une infection COVID-19. L'article a été repris par de nombreux médias : article dans Nice-Matin - article de Université Côte d'Azur - article de Genengnews
  • L'équipe de Pascal Barbry, directeur de recherche CNRS à l'IPMC (avec Laure-Emmanuelle Zaragosi, Christophe Bécavin, Magali Plaisant, Marie Deprez) en collaboration avec le service de pneumologie du CHU Nice (Sylvie Leroy, Charles Hugo Marquette) vient de publier plusieurs articles sur le récepteur cellulaire du SARS-CoV-2 dans les revues Nature Medicine et Cell. Ce travail a été effectué dans le cadre du Human Cell Atlas Lung Biological Network, auxqules ils participent.
    - Le premier article, publié dans la revue Nature Medicine, est intitulé: "SARS-CoV-2 entry factors are highly expressed in nasal epithelial cells together with innate immune genes". Il détaille les points d'entrée pour le SRAS-CoV-2 lors d’une infection COVID-19. L'article a été repris par de nombreux médias : article dans Nice-Matin, La Recherche - article d'Université Côte d'Azur - article de Genengnews.
    - Un deuxième article, publié dans la revue Cell, est intitulé: "SARS-CoV-2 receptor ACE2 is an interferon-stimulated gene in human airway epithelial cells and is detected in specific cell subsets across tissues". Il démontre que le gène ACE2 humain peut être stimulé par l'interféron, dont l'induction permet habituellement la protection des tissus de l'hôte lors d'une infection virale.  Cette régulation confère potentiellement au virus un moyen de perturber la réponse de l'hôte. Lire l'article du journal Le Monde

URMIS

  • Les scientifiques de l’Unité de Recherches Migrations et Société (URMIS), ont publié plusieurs articles sur la pandémie du Covid-19 dans des terrains latinoaméricains (Équateur, Colombie, Costa Rica, Mexique). Retrouvez l'ensemble de ces articles ici et sur le site web du laboratoire.
  • Grégoire Schlemmer, ethnologue, chargé de recherce IRD à l’Unité de Recherches Migrations et Société (URMIS), a réalisé un film documentaire sur un rituel au Népal intitulé : "SANSARI. La déesse et le corona en Himalaya". Dans un village du Népal, touché comme le reste du pays -et du monde- par le confinement, la nouvelle du virus se répand. Des villageois décident d’avancer le rite à Sansari, déesse des épidémies, en l’adaptant aux circonstances du moment. Rapport au politique, rapport à la nature, place de l’étranger, respect de la tradition et adaptation au changement, responsabilité humaine et divine, rumeur et discours savant… Comme ailleurs, on cherche quoi penser et quoi faire, et on bricole d’incertaines réponses. C’est l’occasion de découvrir d’autres réflexions sur la crise actuelle liée au virus, un regard décalé, qui fait pourtant étrangement écho à ce qui se dit et se fait dans les autres parties de ce monde que l’épidémie actuelle a participé à rendre toujours plus global.

 

Focus sur la presse locale

GREDEG

  • Une tribune intitulée : "Covid-19, un an après : « Le combat contre la pandémie doit s’accompagner d’un nouvel imaginaire du travail »" a été publiée le 5 mars dans le Monde par Anthony Hussenot, enseignant-chercheur au GREDEG (CNRS-Université Côte d'Azur). Il détaille, dans sa tribune, la façon dont la crise actuelle peut permettre de rendre au travail son rôle de construction du monde et de soi-même.
  • Initiative de science citoyenne "Observez dans la rue les passants équipés de masques". "Est-il vraiment utile de porter un masque ? Pour qui ? Dans quelles circonstances ? Quel type ? Comment se les procurer ? On veut tirer tous les fils du masque, l'aborder sous toutes ses coutures"... Un collectif de sociologues, dont fait partie Gérald Gaglio, enseignant-chercheur au GREDEG (CNRS-Université Côte d'Azur), a lancé un appel à témoignages sur Nice Matin sur les masques de protection contre le Covid-19. L'objectif de cette étude est d'alimenter la réflexion collective sur les moyens de combattre l’épidémie. Confinement oblige, ils ont sollicité la participation du plus grand nombre, pour compter pendant une demi-heure, depuis son balcon ou sa fenêtre, les passants portant un masque dans la rue.
  • Article de France 3 Occitanie sur les premiers résultats de l'enquête sur le port du masque. L'étude menée par le collectif de sociologues sur les masques de protection contre le Covid-19 dont fait partie Gérald Gaglio, enseignant-chercheur au GREDEG (CNRS-Université Côte d'Azur) fait l'objet d'un article sur France 3 Occitanie et annonce les premiers résultats de cette enquête, qui a recueilli près de 3000 réponses.
  • Tribune : « Le 11 mai : une date hasardeuse mais nécessaire pour sortir de la crise » dans l'OBS. Cette tribune intitulée "Le 11 Mai : une date hasardeuse mais nécessaire pour sortir de la crise" d'Anthony Hussenot, enseignant-chercheur au GREDEG (CNRS-Université Côte d'Azur) a été publiée dans l'OBS, le 19 avril.
  • Article de Nice Matin "Le masque symbolise des modes de vie chamboulés". Le Pr. Gérald Gaglio, enseignant-chercheur au GREDEG (CNRS-Université Côte d'Azur) a lancé, avec deux autres universitaires, un appel à témoignages sur les masques de protection contre le Covid-19. Nombreux sont ceux qui ont partagé leur expérience. Le chercheur livre, dans Nice Matin du 1er mai, une première analyse de ce que le masque révèle de la crise sanitaire : "Le masque symbolise des modes de vie chamboulés".
  • Parution de l'article "L'audiovisuel face au Coronavirus : vers une concentration accrue ?" dans La Tribune. Frédéric Marty, chargé de recherche CNRS au GREDEG (CNRS - Université Côte d'Azur) et Erwan Le Noan, partner Altermind, membre du Conseil scientifique de la Fondation pour l'innovation politique, ont rédigé un article "L'audiovisuel face au Coronavirus : vers une concentration accrue ?" dans La Tribune du 4 mai. Pour le secteur des médias, notamment audiovisuels, la crise du Covid-19 va accélérer certaines tendances déjà à l'œuvre, du côté de la demande (en précipitant des mutations de consommation) comme du côté de l'offre. 
  • Tribune : "Masques aux supermarchés : vrai sujet, fausses polémiques " dans Mediapart. Une tribune intitulée : "Masques aux supermarchés: vrai sujet, fausses polémiques" rédigée par Nicolas Camilotto , doctorant en sciences économiques au GREDEG - Groupe de Recherche en Droit, Economie et Gestion- (CNRS-Université Côte d'Azur) a été publiée le 7 mai dernier dans Mediapart.
  • Article dans Mediacités : "Les « premiers de corvée » racontent leur rapport au masque". Dans le cadre des travaux ANR MASKOVID, le Pr. Gérald Gaglio, enseignant-chercheur au GREDEG (CNRS-Université Côte d'Azur), Alexandre Maillard de l'Ecole des Mines de Paris et Franck Cochoy, de l'Université Toulouse Jean Jaurès, ont été interviewés dans le journal Mediacités : "Les « premiers de corvée » racontent leur rapport au masque" publié le 18 mai, sur l’étude de nos comportements face à la pandémie.
  • Tribune : "Le monde Post-Covid-19 invite à repenser les politiques d’aménagement du territoire !" dans Realités Online. Une tribune intitulée "Le monde Post-Covid-19 invite à repenser les politiques d’aménagement du territoire !" de Adel Ben Youssef, enseignant-chercheur au GREDEG (CNRS-Université Côte d'Azur) a été publiée dans Realités Online le 4 juin.
  • Nouvel appel à témoignages sur les masques contre la Covid-19. Un collectif de sociologues dont Gérald Gaglio, enseignant chercheur au GREDEG (CNRS-Université Côte d'Azur) lance un nouvel appel à témoignages sur les masques contre la Covid-19 dans Nice-Matin. Dans le contexte du confinement, ces chercheurs ont développé une méthode originale faisant appel à une initiative de science citoyenne. Il s'agit d'un travail qui vise à mieux comprendre l'effet de la pandémie sur nos comportements. Une première phase d'enquête fait appel à des citoyens volontaires. Début avril un deuxième volet de l'enquête a été proposé auprès des personnels soignants. En lien avec ce projet et les questions que soulève le port du masque, notamment dans notre relation aux autres, dans les pratiques de travail et en termes de culture populaire, Gérald Gaglio est intervenu dans plusieurs médias. Cette fois, ils comptent encore sur les citoyens en lançant un nouvel appel à témoignages dans Nice-Matin.
  • Une tribune intitulée : "Covid-19, un an après : « Le combat contre la pandémie doit s’accompagner d’un nouvel imaginaire du travail »" a été publiée le 5 mars dans le Monde par Anthony Hussenot, enseignant-chercheur au GREDEG (CNRS-Université Côte d'Azur). Il détaille, dans sa tribune, la façon dont la crise actuelle peut permettre de rendre au travail son rôle de construction du monde et de soi-même.

ICN

  • L'enquête internationale sur la perte de l’odorat et du goût coordonné en France par un enseignant-chercheur de Université Côte d’Azur à l’Institut de Chimie de Nice (CNRS-Université Côte d'Azur) a fait l'objet d'un article dans le journal Le Monde.

IRCAN

  • Article à la Une de Nice Matin "COVID : quand les cellules ont du mal à manger le virus". L'équipe du Professeur Paul Hofman, enseignant-chercheur à l'Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement, Nice -IRCAN- (CNRS-Inserm-Université Côte d'Azur) vient de découvrir que des variants dans les gènes impliqués dans le processus de "nettoyage" des cellules  pourraient expliquer les formes graves du Covid. Lire l'article dans le Nice Matin du 4 octobre : "COVID : quand les cellules ont du mal à manger le virus".

Focus sur les actions de solidarité locales

Il y a un an, face à la soudaineté du confinement, les laboratoires et la délégation régionale Côte d'Azur ont également déployé auprès des établissements de santé un élan de solidarité :

  • Le CNRS a passé un accord avec la Fédération nationale des dispositifs de ressources et d’appui à la coordination des parcours en santé (FACS) afin de distribuer des gants et masques de protection et de fabriquer du gel hydro-alcoolique pour les soignants de ville et les aides à domicile. Un recensement des laboratoires CNRS disposant des matières premières a été effectué. En Côte d'Azur, l'ICN -Institut de Chimie de Nice- (CNRS-Université Côte d'Azur) a été en charge de la production de 400 litres de gel hydro-alcoolique, fabriqués avec les matières premières collectées auprès de laboratoires azuréens dont le CEMEF, le CEPAM, l'IBV, l'ICN, l'INPHYNI, l'IPMC et TIRO-MATOs. Une partie de la production a été acheminée vers une association d'aide à domicile en avril.
  • En mai, une nouvelle production de 600 litres de gel hydro-alcoolique a été réalisée à l'ICN -Institut de Chimie de Nice- (CNRS-Université Côte d'Azur) et fabriquée avec les matières premières collectées auprès de laboratoires azuréens dont le CEMEF, le CEPAM, GEOAZUR, l'IBV, l'ICN et TIRO-MATOs.
  • Plusieurs initiatives solidaires ont été réalisées par le laboratoire Lagrange (CNRS-Université Côte d'Azur) ; ainsi plus de 300 visières de protection ont été produites avec une imprimante 3D par Christophe Bailet et distribuées à plusieurs structures comme le CHU, des Ehpad, la mairie de Nice, mais aussi des commerçants, des d'infirmières libérales et médecins libéraux. Pour les réaliser, le service reprographie d'Université Côte d'Azur a fourni 200 feuilles plastifiées et UCA a également contribué à l’achat de bobines de fil en plus de celles fournies par le laboratoire Lagrange, nécessaires à la production des armatures des visières. Enfin, le stock de matériel du laboratoire a été également distribué par Fatmé Allouche et Philippe Berio soit 150 masques chirurgicaux à des infirmières et médecins libéraux du quartier Cimiez à Nice et environ 1000 charlottes, surchausses et gants ainsi qu'une trentaine de blouses à l'EPHAD de la croix rouge russe de Nice. Enfin, Carole Gouvert a réalisé les tests avant production pour la fabrication de masques de protection en tissu.
  • Une vingtaine d'économistes, dont Jacqueline Krafft, directrice de recherche CNRS au GREDEG (CNRS-Université Côte d'Azur) a initié une Lettre ouverte sur des mesures de solidarité en réponse aux urgences de l'épidémie de Covid-19 qui frappe tous les pays de l'Union européenne. Lire l'article du GREDEG. Ils proposent un fonds commun et centralisé sous la responsabilité des institutions de l'Union afin d'éviter une augmentation insoutenable des dettes nationales, et demandent également que l'UE crée un fonds commun qui émettrait des titres appelés "obligations européennes de Renaissance" pour aider les pays de l'UE à surmonter la crise.