Agonistes ou antagonistes ? Telle est la question…
En se fixant sur leurs récepteurs, les molécules de communication intercellulaire de la famille des TGF-béta peuvent avoir des effets agonistes ou antagonistes, effets qui sont essentiels pour l’établissement des régions dorsales et ventrales de l’embryon. La base structurale de cette dichotomie entre agonistes et antagonistes est encore mal comprise. Dans un article publié dans PLOS Biology, des scientifiques de l'institut de Biologie Valrose - iBV (CNRS-Inserm-UniCA) révèlent que, dans le cas du TGF-beta d'oursin antagoniste PANDA, cette dichotomie repose sur la nature d’un seul acide aminé dans le domaine d’interaction du ligand à son récepteur.