ECLAT : l’alliance science-industrie qui repousse les limites de l’observation astronomique
Le mouvement des planètes a été mis en évidence par Isaac Newton à l’aide du premier télescope optique pour l’astronomie. Aujourd’hui, les équipes du laboratoire commun ECLAT participent à la conception de télescopes que le génie du 17e siècle aurait peiné à imaginer. Infiniment plus grandes, ces infrastructures d’observation nécessitent des méthodes de calcul haute performance (HPC) pour traiter les gigantesques quantités de données qu’elles captent du ciel.
Le laboratoire commun ECLAT (Extreme Computing Lab for Astronomical Telescopes) regroupe des scientifiques et des industriels français pour concevoir des méthodes de Calcul Haute Performance et d’intelligence artificielle adaptées aux télescopes les plus avancés. « Notre centre d’excellence a été lancé en juillet 2023 », annonce Damien Gratadour, chercheur CNRS au Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique (CNRS/Observatoire de Paris-PSL/Sorbonne Université/Université Paris Cité) et directeur d’ECLAT. « Après deux premières années de montage et de maturation, nous avons adopté une feuille de route technique à laquelle 14 laboratoires et équipes de recherche du CNRS, de l’Inria et des observatoires de Paris et de la Côte d’Azur sont associés ». Le laboratoire commun embarque également l’industriel Eviden (groupe Atos) dans l’aventure. Ce leader mondial des technologies numériques apporte ses compétences en matière de construction de supercalculateurs, pour faciliter le déploiement à grande échelle des futures infrastructures de calcul portées par ECLAT.
Lire l'actualité de la Lettre Innovation