Villes, tsunamis et mangroves en Martinique / GEOAZUR
La Martinique appartient à l’arc volcanique actif des Petites Antilles, qui résulte de la subduction des plaques nord et sud-américaines sous la plaque Caraïbe. Séismes, glissements sous-marins ou éruptions volcaniques : de nombreux facteurs de tsunamis font de cette région une zone où la probabilité d’un tel événement est forte. On parle d’aléa tsunami. Parmi les caractéristiques des zones où l’aléa tsunami est élevé, outre la nature de ces différents facteurs, on considère la période de récurrence de ces événements (de quelques décennies à plusieurs siècles), le délai d’arrivée des vagues (de quelques minutes à plusieurs heures) et la nature de la zone côtière (protégée des tsunamis par des sites naturellement protecteurs comme le récif corallien et les mangroves ou au contraire fortement anthropisée). Ces aspects conditionnent fortement la réponse à apporter aux communautés pour anticiper la menace tsunami. En Martinique, la plupart des villes sont sur les côtes. Sont-elles particulièrement exposées à cet aléa ?