Le CNRS fête le Joli mois de l’Europe avec le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur
Dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne (PFUE) et du Joli mois de l’Europe, le CNRS et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur se sont associés pour proposer une matinée d’interventions de chercheurs porteurs de projets scientifiques développés en Région Provence-Alpes Côte d’Azur et soutenus par l’Europe. Cet évènement avait pour objectif de mieux faire connaître les projets de recherche menés en région dans le cadre des grands défis sociétaux portés par l’Europe, leurs impacts sur les citoyens et pour l’attractivité des territoires. Les projets européens innovants qui ont été mis en lumière durant cette matinée sont notamment financés par le Conseil Européen de la Recherche (ERC) et le Fonds européen de développement régional (FEDER).
A cette occasion, Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président délégué de Régions de France et Antoine Petit, Président-directeur général du CNRS, ont signé un protocole de coopération à l’Hôtel de Région. Ce protocole viendra soutenir et renforcer les capacités en recherche, formation et innovation sur le territoire de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Lire le communiqué CNRS
4 porteurs de projets ont présenté leurs projets européens :
- « Une origine extra-terrestre de la vie » par Cornelia Meinert, directrice de recherche CNRS à l’Institut de chimie de Nice (CNRS/Université Côte d’Azur). La vie est-elle apparue spontanément sur Terre ? Ou serait-elle arrivée de l'espace ? Y at-il d’autres formes de vie dans l’Univers ? A chaque analyse d’échantillons extraterrestres tels que les météorites et comètes, ces questions sont soulevées.
- « Des robots pour comprendre le rôle du plancton dans le cycle du carbone » par Hervé Claustre, directeur de recherche CNRS au Laboratoire d'Océanographie de Villefranche (CNRS/Sorbonne Université). Sans le plancton océanique, moteur de la pompe biologique de carbone, les taux actuels de CO2 dans notre atmosphère seraient beaucoup plus élevés. Notre équipe a développé des robots pour observer le fonctionnement de cette pompe et son évolution possible dans un contexte de changement climatique.
- « Du projet Microboost au projet Microvolt : les dernières avancées de la microbiologie » par Marie-Thérèse Giudici-Orticoni, directrice de recherche CNRS, directrice de l’Institut de Microbiologie de la Méditerranée (AMU/CNRS). Le fonctionnement du monde microbien est central au développement du vivant et son utilisation ouvre le champ des possibles en biotechnologie. Le projet Microboost développe des outils pour une approche intégrative et multi-échelles de la microbiologie moderne et exploite ses potentialités et répond à des problématiques sociétales.
- « Des profondeurs de l’océan aux confins de l’Univers : le Laboratoire Sous-marin de Provence Méditerranée (NUMerEnv/MEUST/NEUMED)» par Cristinel Diaconu, directeur de recherche CNRS directeur du Centre de Physique des Particules de Marseille (AMU/CNRS). Plateforme pluridisciplinaire située à 2400 mètres de profondeur au large de Toulon, pilotée par deux salles de contrôle à La Seyne-sur-Mer et à Marseille/Luminy, le laboratoire sousmarin de Provence Méditerranée déploie des capacités d’instrumentation uniques au monde qui permettent d’étudier à la fois le milieu marin profond et les phénomènes violents de l’Univers