France Relance : 30 millions d’euros pour 30 projets du CNRS, dont 3 en Côte d'Azur, dédiés à la rénovation énergétique de ses bâtiments

• Ainsi, le premier projet concerne l'amélioration énergétique des centrales d'air et récupération énergétique solaire du laboratoire CRHEA - Centre de recherche sur l'hétéro-épitaxie et ses applications (CNRS), situé à Valbonne.

Les grands domaines couverts par le CRHEA concernent la transition énergétique, les communications du futur, l’environnement et la santé. Il effectue également des études fondamentales en nanosciences et en croissance cristalline. Le CRHEA a été à l’origine de la création de deux spin-offs (Saint Gobain Lumilog et EasyGaN). Il héberge plusieurs PMEs (NovaSiC, Klearia et EasyGaN) qui bénéficient de son environnement scientifique et de ses installations techniques et qui collaborent avec le laboratoire.
Le CNRS a enclenché en 2019 une étude et un programme de réhabilitation du bâtiment CRHEA qui porte sur la mise en conformité réglementaire du bâtiment, la mise en conformité technique, une recherche d’économie d’énergie et une recherche d’améliorations du confort et de la sécurisation des personnels.
Le CNRS a prévu dans le cadre de ce programme une production d’énergie solaire venant en complément de la production calorifique de la chaufferie gaz existant.
Le plan de relance 2020 est une opportunité d’accélérer ces travaux complémentaires d’amélioration énergétique des centrales d’air et de récupération d’énergétique solaire qui n’étaient pas prévus dans la version socle du programme initial. Cet investissement permettra une économie de plus de 20K€ sur les facturations annuelles d’énergies du bâtiment. 
Le CNRS a fait appel à un maitre d’oeuvre en septembre 2020, qui est en mesure d’inclure à ses études ces compléments de travaux portant sur la totalité de la production d’eau chaude solaire sur une surface de 90m² pour une puissance de 270 000Kwh/an ainsi que les modifications des centrales de traitement d’air.  
Les gains énergétiques attendus concernent particulièrement les équipements de process du laboratoire qui représentent plus de 70 % de la consommation globale du bâtiment.

• Le second projet concerne le remplacement des menuiseries aluminium du bâtiment de la délégation régionale Côte d'Azur, située à Valbonne.

La Délégation Régionale Côte d’Azur du CNRS assure la représentation régionale de l’établissement vis-à-vis de l’ensemble de nos partenaires et une gestion de proximité. En liaison avec la direction générale et les instituts scientifiques, la délégation gère les moyens du CNRS : gestion administrative et financière des unités et gestion personnalisée des agents CNRS de la circonscription. Elle apporte un soutien logistique aux laboratoires et met à leur disposition des interlocuteurs, afin de faire le lien avec le monde socio-économique et valoriser les travaux de recherche.
Le projet présenté consiste dans le remplacement des menuiseries aluminium du bâtiment de la Délégation Régionale du CNRS à Sophia Antipolis sur les niveaux RDC, R+1 et R+2.
En effet les mécanismes oscillo-battants d’ouverture ainsi que les systèmes de verrouillage « en ciseau » sont défectueux et peu performants énergétiquement (bâtiment de 1977). Il est urgent de remplacer ces systèmes tant pour le confort des agents que pour la consommation énergétique du bâtiment.
Cette opération s’inscrit pleinement dans les travaux de rénovation énergétique relevant du gros entretien (isolation du bâti, changement des équipements).
Le CNRS a enclenché en 2020, quelques mois avant le Plan de Relance de l’économie, la Tranche Ferme de cette opération qui concerne le niveau -1 du bâtiment et le vitrage du patio du RDC . La demande de financement par le Plan de Relance concerne les Tranches Optionnelles 1 et 2 de l’opération de rénovation du bâtiment, à savoir le reste du RDC, la totalité du R+1 et les menuiseries du R+2 technique.
Par l’affermissement de ces deux tranches, le CNRS pourra répondre à l’ensemble des besoins de rénovation énergétique du bâtiment entrainant des gains énergétiques notables et une amélioration conséquente du confort d’été des locaux de la délégation régionale.
Le gain énergétique attendu par le CNRS pourrait être d’un peu plus de 10 % de la consommation énergétique du bâtiment, soit une baisse de la facture de chauffage de 3 000 € par an.
Le projet finalisé et les travaux terminés, le bâtiment produirait 9.20 % de moins de Gaz à Effet de Serre.

• Le troisième projet concerne le remplacement de la pompe à chaleur au laboratoire GREDEG (CNRS-Université Côte d'Azur), situé à Valbonne

Le GREDEG (Groupe de Recherche en Droit, Economie et Gestion) est un laboratoire de recherche pluridisciplinaire de l'Université Nice Sophia Antipolis et du CNRS. Il est constitutif de la MSHS-SE (Maison des Sciences de l’Homme et de la Société – Sud-Est) et partie prenante de l’IDEX UCA JEDI porté par l'Université Côte d’Azur. Il rassemble 110 chercheurs et enseignants-chercheurs, le GREDEG développe des recherches théoriques et appliquées au sein de 7 projets structurants à dominante pluridisciplinaire qui sont : Complexité et Dynamique des Interactions, des Réseaux et des Marchés ; Eco Système d’Innovation et Apprentissage ; Gouvernance des firmes et innovation ; Hétérogénéité, Compétitivité et Croissance ; Histoire de la Pensée et Philosophie des Sciences Sociales ; Sources et Méthodologie du Droit Economique et Stratégies et Régulation des Marchés.
Le GREDEG est rattaché à l’école doctorale DESPEG (Droit et Sciences Politiques, Economiques et de Gestion) de l’Université Nice Sophia Antipolis.
En 2007, le CNRS a remplacé la chaufferie Gaz de ce bâtiment par une PAC (pompe à chaleur) afin de chauffer et rafraichir les locaux.
Malheureusement, un des deux échangeurs à plaque de la pompe à chaleur de 120KW est percé. Compte tenu que cette PAC aura 14 ans en 2021 le CNRS a décidé de la remplacer. Son remplacement permettra un investissement dans du matériel présentant de meilleures performances énergétiques.
Une étude complémentaire sera menée afin d’optimiser la puissance du nouvel équipement selon les performances proposées.
En effet, le CNRS a investi sur le remplacement des menuiseries en 2016 et cette opération constitue une nouvelle étape dans la réduction et l’optimisation des consommations énergétiques de ce bâtiment.
Cette opération s’inscrit pleinement dans les travaux de rénovation énergétique relevant du gros entretien (isolation du bâti, changement des équipements)
Les gains énergétiques attendus sont de 7.07Kwhef/an/m².

L’ensemble des travaux prévus dans le cadre de France Relance visent à renforcer l’autonomie énergétique des bâtiments par le recours aux énergies renouvelables et s’inscrit dans une logique de performance environnementale du parc immobilier du CNRS et de développement durable.